Geek Days Lille 2017 – le récap’

Vous le savez, j’adore les conventions et les salons geek. Je les adore pour les rencontres, les animations, les découvertes, le cosplay… et plein d’autres raisons encore. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que pour l’instant, je n’ai pu aller qu’aux événements de ce type ayant lieu en région parisienne. Les géants de l’événementiel geek français comme Japan Expo, Paris Manga, Paris Games Week etc. sont pourtant loin d’être les seuls à rendre des milliers d’amateurs français de la culture geek & otaku heureux. Voici donc un exemple très concret avec Geek Days Lille 2017 – ma première expérience de convention geek dans le Nord !

présentation

Geek Days est une convention assez jeune – il s’agissait là de sa 2ème édition (la première étant en 2016). Fruit de travail d’une association, l’événement est organisé sur deux jours au Grand Palais de Lille. Cette année, le salon a accueilli près de 21 000 visiteurs.

organisation

La convention ne prend qu’une partie du Grand Palais et reste relativement petite en terme de surface utilisée. Le ratio de personnes par m² était très cependant honorable et la circulation dans les allées se faisait assez confortablement.

Niveau file d’attente, agréable surprise : il n’y en avait pratiquement pas ! Comparé aux géants comme Japan Expo, je pourrais même dire que l’entrée se faisait quasi-instantanément si on évitait les heures de pic comme l’ouverture même ou le début d’après-midi. Un autre point positif : la sortie n’était pas définitive, à condition de se munir d’un tampon proposé à la sortie.

Quelques points à améliorer cependant à mon avis, le principal étant l’information concernant la file d’attente dans laquelle s’engager. Pour une raison qui m’échappe, les organisateurs ont décidé de séparer les files pour les préventes 1 et 2 jours. Sauf que personne ne te dit quelle file correspond à combien de jours, donc forcément pas mal de visiteurs ont dû se planter comme nous et refaire la queue à un autre endroit pour entrer. Un simple panneau ou une personne indiquant le chemin à prendre selon les billets achetés auraient facilement résolu le problème.

animations

Malheureusement pour moi, c’était là le plus gros point faible de cette édition. A part Marcus sur scène qui est toujours aussi excellent à voir et un concours de cosplay qui est toujours intéressant grâce au travail des cosplayers, rien n’a attiré mon attention. Certains me diront « mais alors, le tournoi e-sport t’en fais quoi ? » – pas trop ma tasse de thé, même si je suis sûre que l’événement a trouvé des enthousiastes.

Un petit cadeau de naissance pour le Mini Marcus, avec le bonnet et le slip par-dessus comme tout bon super héros devrait avoir. J’espère que ça lui plaira !

De plus, même si j’aurais bien voulu participer à un atelier de fabrication de cosplay par exemple, j’étais incapable de trouver l’info qui / quoi / où / quand – c’est vraiment dommage ! Il semblerait que des programmes étaient à disposition en caisse (mais vu qu’on a eu nos billets en préventes on n’allait pas y faire la queue pour le plaisir) ou au point d’info, mais j’ai jamais réussi à mettre la main dessus. Si le contenu de la version papier était par contre aussi synthétique que la version en ligne, je pense que je suis passée à côté de pas mal d’animations intéressantes sans le savoir. Je trouve cela vraiment dommage, car c’est souvent ces dernières qui permettent de rendre l’expérience visiteur vraiment unique !

stands

Parlons stands maintenant : comme à chaque salon de ce type, on a une zone clairement définie comme supermarché. Je ne critique pas ; j’y fais toujours mes emplettes, je découvre de nouveaux produits, et ça fait respirer les salons financièrement parlant. Cette fois, je trouvais qu’il y en avait beaucoup certes, mais cela restait dans les moyennes des conventions françaises que j’ai pu voir.

Les stands des invités ou des créateurs variés n’étaient pas aussi nombreux que j’aimerais, mais par contre les gars qui ont répondu présent ont envoyé du lourd. TRÈS lourd.

Il y avait le très populaire Marcus avec sa bande comme d’habitude bien sûr, mais c’est devant l’énorme stand du Dernier Bar Avant La Fin Du Monde, le campement des créateurs de droïdes R2 Builders France avec les membres de la 59ème Légion, et même devant la mythique voiture du Retour du Futur que je suis vraiment restée bouche bée.

 

Et du coup, même sans qu’il y ait un thème principal défini pour cette convention, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau (ou comme un Ewok dans la forêt, si je peux me permettre) avec mon cosplay de princesse Leia, car je peux vous dire que l’univers Star Wars était bien présent. Entourée de tous ces magnifiques cosplays de la 59ème, de très impressionnants droïdes de R2 Builders France, du X-Wing grandeur nature du Dernier Bar Avant La Fin Du Monde ou encore devant l’équipe d’Epicanim qui entraînait les padawans à l’art du maniement d’un sabre laser, la geekette en moi était comblée !


rencontres
photo by Sazotek Devinckx

Le meilleur pour la fin, à savoir l’interaction humaine. L’avantage des conventions un peu plus petites, c’est que les gens ne sont pas tous dans la précipitation et l’impatience (au mauvais sens du terme – vous savez, le gars qui joue des coudes pour aller plus vite dans une file d’attente car il estime que son temps est plus précieux que celui des autres etc.), on peut s’arrêter et discuter avec de gentils inconnus qui s’avèrent être de grands passionnés qui ont pas mal de choses en commun avec nous. Les free-huggers sont moins agressifs et donc plus souvent câlinés, les vendeurs plus détendus et donc plus disponibles pour parler de leurs produits ou des choses en général, et les cosplayers peuvent se balader dans les allées principales sans mourir de peur que leurs créations seront abîmées dans la foule irrespectueuse.

BREF

Bref, presque que du bonheur ; j’ai fait de très jolies rencontres, pu admirer un travail monstre de créateurs formidables, acheter quelques bricoles sympa (à ce titre, bientôt une nouvelle étagère pour les Funko POP! ne sera plus en option chez nous), et baigner dans mon bonheur de cosplayeuse amateur le temps d’une journée où la Force était puissante en moi.

Il y a quelques éléments à améliorer encore pour que Geek Days puisse devenir une grande référence de l’événementiel geek français, mais en tout cas je suis ravie de cette découverte et je souhaite une excellente continuation aux organisateurs pour qu’ils puissent nous faire rêver l’année prochaine !

 

13 commentaires sur « Geek Days Lille 2017 – le récap’ »

Une remarque, une réaction, un amour à déclarer ? A vos claviers !